“Le corps de la vie à la mort”, ce corps qui semble être au cœur des sujets de société. On le voit d’abord dans les grands défis sociaux qui tournent aujourd’hui autour du corps par l’accès aux soins primaires mais aussi dans le respect de la dignité humaine à travers le respect de la personne dans son corps lors des violences, des abus sexuels, de la torture.
Dans le domaine de la bioéthique, plusieurs dénis qui touchent au corps sont au cœur du débat. Le premier déni est celui de la dignité humaine de l’embryon considéré un amas de cellule. Le deuxième déni, c’est le mystère du corps en voyant l’homme simplement comme une carte génétique, biochimique dans un réductionnisme neurologique. Et le dernier déni est celui de nos limites : un corps sexué, un temps compté et la mort inéluctable.
Nos corps sont bien présents, nous devons être présents à nous-même dans notre histoire personnelle. Notre corps a une histoire merveilleuse dans l’expérience de la grossesse, puis dans notre relation à l’autre dès les premiers instants de notre vie et jusqu’à notre mort.
On peut finalement retenir trois critères qui définissent notre corps. Le premier est celui de la continuité, puis celui de l’unicité qui font de nous des êtres irremplaçables. Enfin celui de l’incommunicabilité qui fait le mystère de notre corps et que l’Université de la Vie souhaite mettre en valeur cette année.